Suite des dommages créés par le droit de véto (voir note précédente) utilisé par Philippe Kaltenbach, président en exercice de la communauté d'agglomération de Sud de Seine, élu pour 18 mois, c'est à dire jusqu'aux prochaines élections municipales.

Pascale Méker

Dans l'ordre, article paru dans le Parisien 92, suite au dernier conseil communautaire ; déclaration de Philippe Kaltenbach à ce sujet... Réponse et démenti de la part du groupe local EELV de Clamart...

Article paru dans le Parisien Hauts-de-Seine du jeudi 4 avril 2013.

Clamart. Tensions à la communauté d’agglomération
Kaltenbach et les Verts en bisbille

« Chantage », « abus de pouvoir » : des invectives inhabituelles dans les
débats du conseil communautaire de Sud de Seine*. En cause, l’attitude du
président de l’agglo, le sénateur-maire (PS) de Clamart Philippe Kaltenbach,
soupçonné par les Verts de freiner l’élection d’une élue au bureau exécutif.
Pascale Méker, élue EELV à Bagneux, doit en effet remplacer son collègue
parti en province.

Deux adjoint clamartois pourraient être destitués
Selon les écologistes, Philippe Kaltenbach conditionne son élection à
l’attitude des élus EELV au conseil municipal de Clamart : le 24 avril
prochain, il espère en effet leur soutien pour destituer deux de ses
adjoints socialistes, Mathieu Fayolle et Juana Altamirano. « C’est
inadmissible de prendre tout le monde en otage », s’insurge Vanessa Jérôme,
présidente du groupe des élus EELV au conseil communautaire, mais aussi
adjointe à Clamart. Protestations aussi du côté des trois autres maires de
Sud de Seine : « Les problèmes de Clamart sont les problèmes de Clamart »,
insiste Catherine Margaté, maire (PCF) de Malakoff. «Il n’y a aucune raison
de les exporter au conseil communautaire », renchérit sa consœur de Bagneux,
Marie-Hélène Amiable, qui espère que « la raison va l’emporter », tout comme
Pascal Buchet, maire (PS) de Fontenay-aux-Roses, qui veut rester « optimiste».

L’élection figure à l’ordre du jour de la prochaine assemblée de l’agglo, le
10 avril. Pascale Méker devrait logiquement être élue. Mais avec quels
pouvoirs ? C’est le président qui signe l’arrêté de délégation : rien ne
l’empêche de faire traîner les choses jusqu’au fameux conseil municipal de
Clamart. « On verra, chaque chose en son temps, réplique l’intéressé, au
risque d’alimenter la grogne. « Donner une délégation, c’est un acte de
confiance fort, insiste Philippe Kaltenbach, or, la confiance, ça doit être
réciproque ».

Pascale Autran
*Bagneux, Clamart, Fontenay-aux-Roses, Malakoff.


Réponse de Philippe Kaltenbach à lire sur son blog

Démenti sur le site du groupe EELV de Clamart :
et ci-dessous
Monsieur le Maire, n’ajoutez pas le mensonge à votre isolement !
Pas de polémique aujourd’hui, un simple démenti : contrairement à ce que Philippe Kaltenbach publie, ce n’est pas un problème de délai qui a empêché la mise à l’ordre du jour de l’élection de Pascale Méker, élue EELV, au bureau communautaire de Sud de Seine.

Comme je l'ai rappelé publiquement devant l'ensemble des élu-e-s de Sud de Seine, le bureau communautaire préparant l’ordre du jour du conseil a eu lieu le 22 février, ce qui lui laissait largement le temps (5 jours francs d'après la loi) d’inclure cette élection dans l’ordre du jour du conseil, prévu le 28 mars !

La mise à l'ordre du jour de cette élection a d’ailleurs été débattue lors de ce bureau, où il a confirmé aux élu-e-s son souhait de ne pas la programmer, provoquant la réprobation des maires des trois autres villes qui n’ont pas manqué de lui faire part de leur sentiment sur cette manière autoritaire et belliqueuse de traiter cette élection, à l’aune de la politique clamartoise.

Vanessa Jérome, Maire-adjointe à Clamart, Conseillère communautaire à Sud de Seine


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